En se rebaptisant, le pays espère mettre fin à un vieux différend avec la Grèce et ainsi s'ouvrir les portes de l'Europe et de l'Otan.
La première manche de la difficile partie engagée par les jeunes premiers ministres au pouvoir à Athènes et à Skopje se joue dimanche lors du référendum organisé dans la République de Macédoine. Ce pays de quelque 2 millions d'habitants qui avait obtenu le statut de candidat à l'Union européenne parmi les premiers dans les Balkans, est depuis passé en queue de peloton sur le chemin menant à Bruxelles. Il a parallèlement échoué à intégrer l'Otan. Et cela pour une simple histoire de nom, ce pays, né en 1991 de l'éclatement de la Yougoslavie, tenant absolument à s'appeler Macédoine. Sa voisine la Grèce s'y est toujours opposée, estimant que seule sa province à sa frontière nord pouvait porter le nom de la patrie d'Alexandre le Grand. La Grèce, déjà membre du club, a mis son veto pour refermer la porte de l'UE et de l'Otan au nez de Skopje.
Se rapprocher de l'UE
Il s'agit donc aujourd'hui de régler ce différend vieux de vingt-sept ans. Ce pays, qui n'est reconnu dans les instances internationales ...