Marie-Thérèse Peynaud, une française ancienne enseignante au Lycée Franco-Hellénique d'Agia Paraskevi, Athènes, a été entendue ce matin par le Procureur chargé de l'affaire concernant l'organisation terroriste "17 novembre". Selon nos informations une deuxième française pourrait être entendue dans les prochains jours.
Peu prolixes à donner du détail sur les évènements se déroulant en Grèce, les services diplomatiques de la France mettent l'accent sur la coopération entre les polices de chaque pays et les services du renseignement respectifs. "Il y a une véritable coopération entre la police grecque et française avec l'ensemble des polices de l'Union européenne", nous a dit hier après-midi Patrick Dostes, porte-parole de l'Ambassade de France à Athènes.
La Police grecque a annoncé aujourd'hui que le présumé chef de l'organisation terroriste "17N" Alexandros Giotopoulos ainsi que Vassileios Tzortzatos et Theologos Psaradelis, deux autres membres qui ont reconnu leur appartenance à l'organisation criminelle, devraient être entendus par le Procureur du Tribunal de Grande Instance d'Athènes dans les prochaines heures.
L'homme qui a été arrêté hier soir sur les quais du port de l'île de Leipsoi alors qu'il s'apprêtait à monter à bord d'un ferry rapide en direction de Patmos, a été conduit au poste d'Athènes. Il serait le chef de l'organisation terroriste "17 novembre" qu'il dirigerait sous le nom de code "Lambros". A la police grecque, il a déclaré être né à Paris en 1944. Comme son père Dimitris, Alexandros Giotopoulos - si son identité s'avère exacte - était une figure éminente des mouvances internationalistes de l'extrême gauche parisienne.
L'arrestation du présumé chef de l'organisation terroriste "17 Novembre" mercredi soir a ouvert le boulevard des aveux aux personnes déjà retenues dans le cadre de l'instruction. Le chef de la Police grecque a annoncé que trois membres seront conduits devant le procureur d'Athènes suite aux aveux concernant leur implication dans plusieurs meurtres revendiqués par la 17N.
La Police grecque a probablement mis la main sur le chef de l'organisation terroriste 17N avec l'arrestation d'Alexandros Giotopoulos hier soir. L'homme qui circulait sous le pseudonyme Michalis Oikonomou a été localisé sur l'île de Leipsa, Dodécanèse, en compagnie de son épouse de nationalité française Marie-Thérèse Peynaud.
Dans la soirée du mercredi, selon différentes chaînes de TV grecques, un homme âgé d'une soixantaine d'années aurait été arrêté par la Police grecque. L'homme serait un enseignant, résidant en France, sans que ce soit encore établi s'il s'agit du leader historique de l'organisation terroriste que certains scénarii voyaient en intellectuel grec habitant Paris.
Le ministre de la Culture Evangelos Venizelos a annoncé hier que la construction du Nouveau Musée de l'Acropole démarrera à la fin du mois de juillet. La polémique sur les dommages occasionnés sur l'environnement archéologique reprend aussi à l'occasion d'un article publié par le quotidien britannique The Guardian.
Au deuxième match de la troisième semaine de la Ligue Mondiale World de Volley qui avait lieu hier dans la ville de Larissa, Thessalie, l'équipe nationale de Grèce a gagné 3-0 (25-12, 25-21, 25-23) contre la France.
Aucun match important n'est prévu dans la première phase de la Coupe de Grèce après le tirage au sort. Les premiers matches aller auront lieu dans la deuxième semaine d'août et les matches retour fin août et début septembre. 52 équipes participent à cette première manche.