Peu prolixes à donner du détail sur les évènements se déroulant en Grèce, les services diplomatiques de la France mettent l'accent sur la coopération entre les polices de chaque pays et les services du renseignement respectifs. "Il y a une véritable coopération entre la police grecque et française avec l'ensemble des polices de l'Union européenne", nous a dit hier après-midi Patrick Dostes, porte-parole de l'Ambassade de France à Athènes.
"Bien entendu", a admis M. Dostes, "nous suivons de très près ce qui se passe mais nous ne pouvons vous dire plus que ce que la police grecque est en mesure de révéler".
A Paris, au ministère des Affaires Etrangères, on se dit aussi satisfait de l'évolution de l'enquête où on assure que "nous suivons avec attention les résultats enregistrés ces derniers temps par la police grecque dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans le démantèlement du mouvement terroriste du 17 novembre. Vous savez que nos services compétents ont et continuent d'apporter leur contribution à la police grecque par l'échange d'informations. Il y a une bonne coopération entre nos services et nous appuyons le gouvernement grec dans sa lutte contre le terrorisme", a dit le porte-parole du Quai d'Orsay.
Selon d'autres sources d'information, un policier "très spécialisé" serait parti pour Athènes au lendemain de l'arrestation du chef présumé de l'organisation terroriste, Alexandros Giotopoulos.
Giotopoulos serait enseignant à l'Université de Strasbourg et il vivait avec une française d'origine basque ancienne enseignante au Lycée français d'Athènes.