Dans la soirée du mercredi, selon différentes chaînes de TV grecques, un homme âgé d'une soixantaine d'années aurait été arrêté par la Police grecque. L'homme serait un enseignant, résidant en France, sans que ce soit encore établi s'il s'agit du leader historique de l'organisation terroriste que certains scénarii voyaient en intellectuel grec habitant Paris.
Le grec de France
L'homme, qui circulerait sous le pseudonyme Michalis Oikonomou, a été amené au commissariat de la Sécurité d'Athènes. Mercredi soir une équipe des Forces spéciales s'est rendu par hélicoptère à Leipsoi, un ensemble d'îlots près de Patmos, où l'homme possédait une maison. Les forces spéciales l'ont arrêté au moment où il s'apprêtait à monter à bord d'un ferry rapide.
En parallèle, le Service Antiterroriste aurait effectué une perquisition dans un appartement à Byronas, banlieue d'Athènes, où l'homme séjournerait en compagnie d'une femme. Des machines à écrire, un ordinateur, une collection de clés et des écrits auraient été saisis. Tous le quartier a été isolé et les habitants de l'immeuble éloignés.
Koufontinas introuvable
Les recherches continuent pour trouver l'autre homme-clé de la "17 novembre", Dimitris Koufontinas.
Mercredi matin le porte-parole du gouvernement M. Protopapas a rejeté des soupçons qui pesaient sur Koufontinas comme ayant mené dernièrement campagne pour le Pasok, le parti socialiste au gouvernement, dans la préfecture d'Ahaia, Peloponèsse. Toutefois, la section locale du Pasok à Gyzis a admis que dans sa jeunesse Dimitris Koufontinas avait été membre du mouvement lycéen PAMK, affilié au Pasok mais qu'il n'a plus été membre ni de l'organisation estudiantine du Pasok (PASP) ni directement avec le Pasok. D'autres informations voulaient que Koufontinas soit même membre du Service National d'Information (EYP), les services secrets grecs !
Les frères de Xiros interrogés
Les quatre frères de Savvas Xiros, l'homme qui a été arrêté le premier fin juin après qu'il s'est blessé par l'explosion anticipée d'une bombe qu'il s'apprêtait à poser devant la billetterie d'une compagnie de ferries à Pirée, ont été commis pour interrogation au Service Antiterroriste. Deux des frères, Christodoulos, habitant à Samos, et Vassileios, habitant de Thessalonique ainsi qu'un ami de ce dernier, Dionysios Georgiadis, continuent à être interrogés sur les activités de la 17N.
Le pistolet de la mort
La police a annoncé que le pistolet trouvé dans la cachette de Pangrati, Athènes, un MODEL 1911 A1 de 45mm, a été identifié comme ayant servi aux assassinats des policiers Pantelis Petros et Sotiris Stamoulis en 1980, aux assassinats de Kikolaos Momferatos et Panagiotis Roussetis en 1985, à l'assassinat de Alexandros Athanassiadis-Mpodossakis en 1988, à l'assassinat du député Pavlos Bakogiannis en 1989, à la tentative d'assassinat du député Eleftherios Papadimitriou en 1993, ainsi qu'à l'assassinat de l'Attaché militaire de la Grande-Bretagne en Grèce Stephen Saunders en 2000.