Les attentes sont faibles concernant un accord final mercredi ou lors du sommet européen jeudi, selon un porte-parole de la Commission Européenne.

En marge d'une rencontre avec ses homologues et les banquiers centraux du G20 à Istanbul, le ministre des finances britannique George Osborne a exprimé à nouveau son inquiétude à propos de la situation de la Grèce.

L'Europe et ses alliés ont les yeux rivés sur la Grèce, craignant que le pays ne frappe un grand coup en décidant de sortir de l'euro. Michel Sapin, lui, se veut rassurant.

Le ton s'est encore durci, lundi 9 février, entre le gouvernement grec et ses partenaires de la zone euro.

À l'ouverture de la séance lundi matin, les actions des banques grecques ont de nouveau dévissé, entre 10% et 15%, tandis que le taux des emprunts d'État grecs à dix ans se propulsait de 9,7% à 10,5%.

Entre deux voyages à la recherche d'alliés sur la scène européenne, Alexis Tsipras a soumis son programme de gouvernement au vote de confiance du Parlement grec, vote qui devrait intervenir ce soir.

La chancelière allemande Angela Merkel a exhorté lundi la Grèce à soumettre aux Européens des «propositions viables» sur sa dette publique et le sort des programmes d'aide internationaux, que les autorités d'Athènes veulent remettre en question.