Le ton s'est encore durci, lundi 9 février, entre le gouvernement grec et ses partenaires de la zone euro. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras a répété qu'il ne prolongerait pas le plan d'aide, qui prévoit le maintien de l'austérité, et renouvelle son appel pour la mise en place d'un financement relais, jusqu'au 1er juin, afin de donner le temps à la Grèce de trouver les moyens de mettre en place un « New deal », qui entrerait en vigueur le 1er septembre. L'Allemagne, elle, reste sur une position de fermeté, la chancelière Angela Merkel exhortant la Grèce à soumettre aux Européens des « propositions viables » sur sa dette publique et le sort des programmes d'aide internationaux.
Présent à la réunion du G20 à Istanbul, le ministre français des finances Michel Sapin explique, dans un entretien au Monde, qu'il faut « s'interroger sur la manière de passer la période qui est devant nous et qui nous mène jusqu'au moment où un nouveau contrat pourra être élaboré entre la Grèce et l'Union européenne ». « Nous avons peu de temps devant nous : quelques semaines cruciales, mais si chacun y met la part de respect de l'autre qui est nécessaire,...