Les réformes iconoclastes proposées font sourire, mais sont interprétées comme un premier pas vers un accord.

Aléxis Tsípras appelle Mario Draghi à l’aide. La Grèce doit faire face à 6 milliards de remboursements en mars.

# Grec militant / Espagnol charismatique

Les membres de l'Eurogroupe sont prévenus. En cas de rejet des propositions sur sa dette et sur la relance de sa croissance qui doivent être étudiées ce lundi à Bruxelles, la Grèce pourrait organiser un référendum ou des élections législatives anticipées.

Le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, a haussé le ton dimanche 8 mars à la veille d'une réunion de l'Eurogroupe lundi à Bruxelles, en évoquant la possibilité de nouvelles élections, voire d'un référendum sur un accord sur la dette.

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a appelé «tout le monde», au sein de l'UE, à comprendre la gravité de la situation sociale en Grèce, dans un entretien au journal allemand Die Welt à paraître dimanche.

Grèce, acte cinq. Mêmes acteurs. Et mêmes revendications des différents protagonistes. Ou presque. Lundi 9 mars, les ministres des finances de la zone euro (l'Eurogroupe) se réunissent une nouvelle fois (la cinquième depuis le 11 février), à Bruxelles.

La BCE a le pouvoir d'"étrangler" la Grèce, a déclaré le Premier ministre grec Alexis Tsipras dans une interview vendredi, appelant la Banque centrale européenne à desserrer son carcan règlementaire pour lui permettre de lever de l'argent à court terme.