Les réunions techniques entre les représentants des principaux créanciers de la Grèce et ceux du gouvernement Tsipras ont commencé mercredi 11 mars à partir de 14 heures à Bruxelles, dans un des bâtiments de la Commission européenne.
La Grèce pourrait confisquer des biens allemands pour verser des indemnités aux descendants des victimes d’un massacre commis par des Waffen SS en juin 1944.
Les discussions techniques sur la suite à donner au plan de soutien financier pour Athènes vont débuter le mercredi 11 mars après-midi à Bruxelles et rassembler de haut fonctionnaires grecs et des représentants des créanciers du pays.
Selon le magazine «Der Spiegel», le ministre de la Justice grec a menacé mardi soir de saisir des biens allemands en Grèce au titre de réparations de la Seconde Guerre mondiale.
L'étau se resserre sur le gouvernement grec. À la veille de la nouvelle «négociation de la dernière chance» de mercredi 11, chaque partie fait remonter la tension. On ne sait plus si l'absence de volonté de compromis est réelle ou simulée.
De notre correspondant à Berlin
Dans les rangs de l'ancienne majorité, on ironise sur le retour de la « troïka ». Aux yeux de la gauche de la gauche, l'heure, pour le gouvernement d'Alexis Tsipras devrait être « à la désobéissance ou à la rupture »?
En amont d'une réunion cruciale des ministres des Finances de la zone euro qui se tient ce lundi, la Grèce a fait des propositions de réformes pour obtenir les financements de ses créanciers.
La « Troïka », le retour? Certes le terme n'est désormais plus en usage : on lui a désormais substitué celui des « institutions ».
«Assez perdu de temps!» Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, ne prend plus de gants avec Athènes.