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Vive altercation Papandréou-Papariga sur les relations gréco-turques

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Par iNFO-GRECE,

Le ton est monté vendredi au Parlement grec lors de l'"Heure du premier ministre", Georges Papandréou étant violement interpellé par la secrétaire générale du KKE qui lui reprochant une diplomatie secrète et de brader les intérêts nationaux, notamment dans les relations grécoturques à la suite de la visite du chef du gouvernement récemment à Erzeroum (Turquie).

Aux accusations de la SG du CC du KKE, Aleka Papariga, selon lesquelles le gouvernement exerce une diplomatie secrète dans le cadre des grands plans des Etats-Unis et de l'OTAN pour que la Grèce soit le "créneau énergétique" pour une co-exploitation de l'Egée, M. Papandréou a répliqué très durement "je ne me contenterai pas de démentir, je vous accuse de diffamation et de dénigrer les efforts pour faire progresser les relations avec notre voisin".

Précisant davantage sa question, Mme Papariga a soutenu que les déclarations audacieuses à Erzeroum, non seulement n'avaient pas rassuré, mais au contraire avaient inquiété, l'expérience montrant que "les concessions importantes se font, alors qu'ont précédé de belles paroles confirmant que l'on ait au service des intérêts nationaux".

La réponse de M. Papandréou n'a pas tardé, le premier ministre déclarant "nous nous en tenons pas simplement aux paroles audacieuses, mais aux actions audacieuses et aux projets audacieux", pour ajouter "il ne s'agit pas de fanfaronnades, mais tout simplement d'un exposé de la vérité, car nous souhaitons faire progresser la coopération avec notre voisin".

A propos d'un recours à La Haye pour la question de la délimitation du plateau continental en Egée, que conteste Mme Papariga, le premier ministre a assuré que s'il n'existe aucun progrès au plan des contacts exploratoires, la seule solution est un accord commun de recourir à La Haye.

Le règlement de cette question aura des avantages plus importants que la croissance économique, puisqu'il apportera la stabilité, la paix et la prospérité sans les menaces du casus belli", a souligné encore M. Papandréou, notant encore que la question de la délimitation des Zones économiques exclusives (ZEE) avancera aussi lorsque cela sera jugé opportun.

i-GR/ANA-MPA

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