Πρόσωπα: Donald Tusk

La Grèce a envoyé hier en début de soirée son plan de réformes. Le président du Conseil européen laissait entrevoir une concession sur la dette.

La pression monte sur Angela Merkel, pour prêter main-forte à un contrat de sauvetage qui semble prendre de l'élan.

La Grèce a envoyé jeudi 9 juillet au soir de nouvelles propositions de réformes à ses créanciers, Union européenne, Fonds monétaire international (FMI) et Banque centrale européenne. Athènes espère obtenir en échange un nouveau plan de sauvetage financier.

Les banques grecques ont suffisamment de liquidité pour alimenter leurs distributeurs de billets jusqu'à lundi, a déclaré jeudi 9 juillet Louka Katseli, le président de la fédération bancaire grecque. «Nous savons que tout est assuré jusqu'à lundi», a-t-il dit à la chaîne Skai TV.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est dit "confiant" mercredi 8 juillet dans le fait que son pays réponde aux exigences des créanciers avant la date butoir de dimanche fixée pour parvenir à un accord sur une nouvelle aide financière Athènes qui risque une sortie de la zone euro.

Le ministre grec des Finances Eucleide Tsakolotos s'est engagé à réformer les secteurs des impôts et des retraites.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit s'exprimer mercredi devant les parlementaires européens, au lendemain de l'ultimatum que lui ont fixé ses partenaires de la zone euro pour proposer des réformes et trouver un accord d'ici la fin de la semaine.

Les Européens se sont donné jusqu'à dimanche pour parvenir à un accord avec la Grèce et se préparent sinon au «scénario noir» d'une sortie du pays de la zone euro, après un sommet mardi 7 juillet où Athènes est venu les mains vides, sans propositions concrètes de réformes.

C'est l'heure de vérité. Celle où l'arbitre doit, malgré lui, siffler, ou non, la fin de la partie. La Banque centrale européenne (BCE) tient aujourd'hui le sort des banques hellènes entre ses mains. Et par extension, celui de la Grèce.

Face à Athènes, les Dix-Huit vont devoir trouver une position commune de négociation, ce qui va être très difficile.