La Grèce est pressée. Athènes s'est engagée à présenter dans les tout prochains jours une "liste complète de réformes" à ses partenaires européens, pour reprendre la main et obtenir le plus rapidement possible l'argent dont elle a besoin pour éviter l'asphyxie financière.
Cette décision a remis "sur les rails" le sauvetage du pays et la poursuite de ses réformes, a estimé le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. Il avait expressément demandé un mini-sommet pour plaider sa cause. Il a fait face à la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le président du Conseil Donald Tusk et les présidents de la Commission, Jean-Claude Juncker, de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, et de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.
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Pas de "mesures récessives"
Après plus de trois heures de discussions, les responsables européens et Alexis Tsipras ont reconfirmé les termes de l'accord du 20 février prévoyant que la Grèce poursuive les réformes en...