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Troisième programme ou saut dans le «?Grexit?»??

Publié dans Les Echos le
Pour l'Union européenne, comme d'ailleurs pour le FMI, qui ont avancé, depuis 2010, 230 milliards d'euros à la Grèce, la victoire du «?non?» est un revers épouvantable - Petr David Josek/AP/SIPA


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Pour l'Union européenne, comme d'ailleurs pour le FMI, qui ont avancé, depuis 2010, 230 milliards d'euros à la Grèce, la victoire du «?non?» est un revers épouvantable - Petr David Josek/AP/SIPA

Face à Athènes, les Dix-Huit vont devoir trouver une position commune de négociation, ce qui va être très difficile.

Pour l'Union européenne, comme d'ailleurs pour le FMI, qui ont avancé, depuis 2010, 230 milliards d'euros à la Grèce, la victoire du «?non?» est un revers épouvantable. Néanmoins, elle est difficile à interpréter comme appel au secours ou volonté de quitter l'Union européenne, les chefs d'Etat devront en débattre. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait averti vendredi que, en cas de victoire du «?non?», «?la position de négociation de la Grèce sera affaiblie?», ce qui signifie aussi que les portes de la négociation ne se referment pas.

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Donald Tusk, président du Conseil européen, l'a confirmé, en soulignant qu'un «?non?» grec ne ferme la porte ni de la zone euro à Athènes ni des négociations, mais qu'il faudra avant tout «?reconstruire la confiance avec la Grèce?». «?Peut-être la plus grosse erreur (...) a été ce jeu de se renvoyer la faute, le jeu politique entre les créanciers et la Grèce. Personne ici n'est un ange?», avait...

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