Emeutes d'Athènes : entre l'hooliganisme politique et le complot insurrectionnel
Dans La Foule délinquante, publié à Turin en 1891, puis, l'année suivante en France, sous le titre de La foule criminelle, l'italien Scipio Sighele expliquait les émeutes, qui secouaient alors le Nord de l'Italie, par le pouvoir de suggestion des meneurs ; "non, c'est par désir d'être aimé des autres que l'individu se laisse suggestionner", répondra Freud, quarante ans plus tard… Jusqu'où ces analyses qui, à l'époque, portaient sur la plèbe, valent-elles, aujourd'hui, pour les gosses de bonne famille qui, début décembre 2008, ont mis Athènes à sac?