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2e tour des élections territoriales

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Par iNFO-GRECE,

Les urnes sont désormais fermées en Grèce et le second tour des élections territoriales pour désigner les conseils régionaux et municipaux a pris fin à 19h locales au terme d’une journée calme. Le président de la République, Carolos Papoulias, a adressé dimanche un message clair aux citoyens contre l'abstention, tandis que le premier ministre Georges Papandréou a multiplié la veille promesses et assurances dans toutes les directions espérant renverser la défiance des électeurs qui s’étaient abstenus à plus de 40% au premier tour dimanche dernier.

Dans des déclarations depuis Ioannina (Epire), où il a exercé son droit de vote, M. Papoulias a critiqué "ceux qui pensent que leur colère peut s'exprimer à partir de leur canapé, en restant chez eux".

"La démocratie en Grèce a été conquise grâce à de dures luttes et avec une grande participation populaire", a souligné M. Papoulias, en insistant que la démocratie a besoin de luttes et que personne n'a le droit de rester assis sur son canapé et parler de luttes et du progrès du pays.

Le premier ministre, Georges Papandréou, a réaffirmé que le grand effort (de réduction du déficit) se poursuivra "sans nouveaux impôts, sans coupes dans les retraites et les salaires des fonctionnaires, mais avec de grands changements structurels dans l'Etat, les DEKO (entreprises d'utilité publique), l'environnement des affaires et le modèle de développement du pays".

Dans une interview publiée dimanche au journal "Proto Thema", M. Papandréou a soutenu que le gouvernement est capable de réduire le déficit, rejettent encore la responsabilité de la situation actuelle au gouvernement précédent.

La veille, samedi, M. Papandréou, avait déjà exclu des licenciements et des charges supplémentaires pour les salariés et les retraités, tout comme toute augmentation des coefficients d'imposition, s'exprimant à l’issue des réunions successives avec des membres du gouvernement convoquées pour préparer l’arrivée de la « troïka » (les représentants de l’UE-BCE-FMI).

Or, dans leurs bagages, l’équipe d’experts qui arrive la semaine prochaine à Athènes amène une forte révision du déficit public de l’année 2009 et notamment au dernier trimestre de l’année qui a été le premier du gouvernement Papandréou, fraîchement élu. La « troïka » attendra aussi des explications sur le retard dans les encaissements de l’Etat et sur la façon dont le gouvernement compte faire face à ces problèmes. Autant dire que les promesses du premier ministre risquent de passer à la trappe dès lundi.

i-GR/ANA-MPA

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