Un an et demi après son élection à la tête du Synaspismos, coalition de la gauche radicale, celui qui devait incarner la nouvelle dynamique de l'extrême-gauche grecque, Alexis Tsipras, a été mis en minorité samedi dernier, par le comité central du parti.
Qualifié à l'époque de son élection d'enfant-miracle de la gauche grecque du fait de son jeune $age (34 ans), mai ne disposant d'aucun mandat électoral, Alexis Tsipras n'a jamais réussi à cohabiter avec l'ancien président du parti et président du groupe parlementaire (14 députés), Alekos Alavanos,
Le Comité central politique du Synaspismos a rejeté samedi soir la proposition d'Alexis Tsipras de convoquer un congrès extraordinaire pour discuter des problèmes organisationnels et désigner une nouvelle direction.
Après 10 heures d'âpres discussions, 49 membres ont voté pour, 48 contre, 6 blancs, et, à deux voix près, la proposition n'est pas passée. M. Tsipras a dit accepter cette décision, mais souligné craindre les risques de stagnation dans le parti plus que les risques de dissolution du parti.
Dimanche, dans le quotidien d'Athènes, Eleftherotypia, M. Tsipras a expliqué que "ses différences avec Alekos Alavanos sont profondément politiques, qu'ils ont à voir avec la conception de la gauche".
i-GR/ANA-MPA