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SEECP : M. Valinakis défend les positions grecques sur le Kosovo et la FYROM

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Par iNFO-GRECE,

En marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères membres du Processus de Coopération des pays de l'Europe du Sud-Est (SEECP), jeudi à Sofia, le secrétaire d'Etat, Yannis Valinakis, a rappelé que les positions de la Grèce sur le Kosovo, sur la FYROM, sont connues et visent à des solutions mutuellement acceptées sur base d'un dialogue. M. valinakis a précisé qu'en ce qui concerne le Kosovo en particulier, "nos décisions seront prises en temps opportun".

A propos de l'optique européenne des pays balkaniques, un chapitre inscrit à l'ordre du jour de la réunion ministérielle, là encore, a déclaré M. Valinakis, la Grèce a constamment fait savoir son soutien à l'entrée des Etats balkaniques dans l'UE en vue en premier de transformer l'ancienne "poudrière" en un "voisinage européen".

Toutefois, a ajouté le ministre, l'optique européenne pour un pays ne peut être considérée comme allant de soi, puisqu'il existe des critères à respecter, tout comme dans le cas de la FYROM et son entrée dans l'OTAN. Pour ce pays précisément, a rappelé M. Valinakis, "le critère principal est le respect des relations de bon voisinage, et naturellement, une solution à la question du nom". Sans une solution acceptée par les deux parties, "Skopje ne pourra progresser, et je suis certain qu'elle n'y sera pas invitée".

Les ministres des AE du SEECP ont salué avec satisfaction la création du Conseil de Coopération régionale, qui succède au Pacte de stabilité des Balkans, estimant "historique" le fait que pour la première fois "les Etats de la région prennent en main leur destin" et important qu’aucun pays soit exclu de cette coopération.

La menace d'un veto grec pèse toujours sur Skopje

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a réaffirmé mercredi la position de la Grèce selon laquelle le non règlement de la question de l'appellation de la FYROM équivaut à la non invitation de ce pays à intégrer l'OTAN.

Invité à dire si Skopje présente des tendances irrédentistes qui devraient être traitées dans le cadre d'un règlement, M. Koumoutsakos a souligné qu'il s'agit "d'une question importante qui a été maintes fois mise en exergue à cause des provocations de la partie adverse. Notre politique n'a jamais été "une insistance sur l'appellation pour l'appellation, mais parce que la Grèce estime qu'il existe une tendance confirmée de la part du gouvernement de Skopje que l'appellation constitue le véhicule de cette logique irrédentiste et pour des actions irrédentistes. C'est pour cette raison que la question de l'appellation nous préoccupe. Il ne s'agit pas d'une sensibilité ou d'une obstination de la Grèce sur l'appellation pour l'appellation".

En ce qui concerne la position du gouvernement sur la "double appellation", M. Koumoutsakos a rappelé que "la conception de la FYROM au sujet de la double appellation est qu'il doit y avoir une appellation pour le monde entier, l'appellation constitutionnelle, et une autre appellation qui concernera uniquement la Grèce", a-t-il indiqué, soulignant que cela ne peut constituer la base de concertations.

M. Koumoutsakos a encore mis l'accent sur l'ouverture des concertations vendredi à New York à la veille de la rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN qui doivent discuter de la préparation de la rencontre au Sommet qui se tiendra début avril. "Une des questions majeures qui sera débattue sera la politique d'élargissement de l'Alliance qui compte inclure le pays voisin. Nous devons prendre conscience de la gravité de ce moment" et, sur la base de cette estimation, le ministère des Affaires étrangères mettra tout en oeuvre pour informer des questions liées à l'appellation de la FYROM", a-t-il ajouté.

Enfin, interrogé si les contacts du ministre des Affaires étrangères avec les chefs des partis politiques ont apporté un consensus en ce qui concerne la question de l'appellation, M. Komoutsakos a indiqué que "nous sommes au coeur de la procédure de concertations et cependant le gouvernement et le ministère des AE ont décidé d'informer le président de la République et les chefs des partis politiques en vue de mettre en place les conditions nécessaires pour un consensus qui est indispensable dans toutes les questions de politique étrangère".

i-GR/ANA-MPA

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