Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a prévenu vendredi le gouvernement de la FYROM, lors du Sommet de l'OTAN à Bruxelles, qu'il devait changer de cap de sorte à trouver jusqu'en avril prochain une solution communément acceptable sur la question du nom définitif de Skopje. Pour le ministre grec la Croatie est dans la meilleure position pour adhérer à l'OTAN, suivie par l'Albanie, la FYROM devant, par contre, faire des efforts supplémentaires.
Mme Bakoyannis a en effet déclaré que même si tous les membres de l'OTAN souhaitent que les candidatures de la Croatie, de l'Albanie et de la FYROM soient couronnées de succès, rien ne doit cependant être considéré comme acquis. Le chef de la diplomatie grecque a souligné d'ailleurs que le gouvernement de la FYROM doit faire des efforts ''laborieux'' pour remplir les conditions et critères posés à l'adhésion par l'OTAN, et rappelé que ''l'obtention à temps d'une solution mutuellement acceptée sur la question du nom constitue une présupposé essentiel et indispensable pour l'entrée de la FYROM dans l'OTAN''.
Mme Bakoyannis a déclaré par ailleurs avoir informé le secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, de la position de la Grèce sur la question du nom et de la nécessité de fixer un calendrier pour l'adoption d'une solution communément satisfaisante, et mentionné que la situation au Kosovo avait également été évoquée.
Le ministre grec a également insisté, lors de son intervention au Conseil des ministres de l'OTAN, que la communauté internationale - y compris l'OTAN - doit faire le maximum pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région.
i-GR/ANA-MPA