alogoskoufis
Réunis à Bruxelles les 29 et 30 janvier pour préparer le Conseil européen de mars prochain, les ministres européens de l'Economie et des Finances ont passé en revue la situation économique dans l'UE, l'évolution des parités et la coordination des politiques budgétaires et de la fiscalité directe. Parmi les sujets, la révision à la hausse du PIB grec et sa conséquence de 4 milliards d'euros que la Grèce devra acquitter pour sa contribution communautaire.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Georgios Alogoskoufis, a commenté les nouvelles perspectives, mercredi 31 janvier devant la presse, se réjouissant que désormais les révisions se feront tous les cinq ans, le ministre se félicitant par ailleurs que, vu le PIB tel que calculé à présent, il ressort que la Grèce est plus riche et se rapproche de la moyenne des Etats-membres de l'UE, complétant que le pays devra ainsi assumer ses nouvelles obligations.
La révision par l'UE des comptes grecs, reste toujours un sujet très polémique en Grèce, la droite accusant la "comptabilité créative" du précédent gouvernement socialiste d'être la cause de la révision, la gauche accusant le gouvernement actuel de ne pas avoir su éviter le contrôle européen -et même de l'avoir provoquer pour des raisons politiciennes.
Dans les prochains jours, l'Office national [grec] de la Statistique (ESYE) adressera à Eurostat un document détaillé du mode de révision du PIB grec, le ministre récusant des retards délibérés dans cette procédure et précisant que l'évaluation de la Grèce sera faite sur la base des anciennes données du PIB, Bruxelles souhaitant toutefois à partir des nouvelles données se faire une idée de la situation économique actuelle en Grèce.
i-GR/ANA-MPA