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1,5 million de jeunes Grecs reprennent le chemin de l'école

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Par iNFO-GRECE,

L'heure de la rentrée des classes a sonné lundi pour quelque 1.500.000 élèves de l'enseignement primaire et secondaire. Les mamans ont accompagné les petits qui prenaient pour la première fois le chemin de l'école, tandis que chez les grands la joie de retrouvailles des amis faisait oublier que les vacances étaient finies et qu'une année studieuse les attendait. Il ne restait que les hommes politiques à entretenir la morosité, chacun se faisant un plaisir à se faire inviter à la traditionnelle cérémonie de bénédiction de l'année scolaire, occasion de larguer quelques petites phrases devant les jeunes et les familles.


Le Premier ministre, Costas Caramanlis, s'est ainsi rendu dans une école primaire et à une maternelle à Aghios Dimitrios ; le président du PASOK, Georges Papandreou, dans une école primaire à Vrilissia et un établissement pour des enfants polonais ; tandis que plusieurs autres manifestations ont eu lieu en présence du ministre de l'Education, Marietta Giannakou, de députés, d'enseignants et de parents d'élèves.

Si le Premier ministre, qui a visité les classes et dialogué avec les élèves, enseignants et familles, a tenu a rappeler l'importance qu'attache son gouvernement à améliorer les conditions éducatives, soulignant l'importance de cet investissement pour les futures générations, M. Papandreou n'a pas manqué, pour sa part, de mettre en relief les problèmes existants, citant en particulier des carences dans le personnel enseignant cette année.

Au même moment du reste, la Fédération des instituteurs (DOE) chiffrait à 4.000 les places vacantes, la Fédération des enseignants du secondaire (OLME) renchérissant en dénonçant que pour seulement la première semaine de la rentrée, 150.000 heures de cours seront perdues.

Mme Giannakou, dans des déclarations dans un établissement de Kypseli, a répondu aux organisations syndicales, en relevant que ces critiques réitérées tous les ans à la même date visent à provoquer des mouvements de panique, à l'instant même où il a été prévu des crédits pour le recrutement d'enseignants supplémentaires, si nécessaire.

Bon, que le cours commence ! A l'année prochaine !

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