Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a confirmé la violation des eaux territoriales grecques, dans la région d'Imia, mercredi par un garde-côte turc, soulignant que "cette attitude ne contribue pas à la normalisation des relations bilatérales". "Ces incidents sont envisagés dans le cadre d'une tactique concrète ainsi qu'il en a été fait mercredi", a-t-il dit.
En effet, un garde-côte turc a pénétré mercredi dans les eaux territoriales grecques dans la région d'Imia pendant environ deux heures et cette manoeuvre a été surveillée de près par un navire du corps portuaire grec.
Faisant par ailleurs référence au protocole que la Turquie doit signer pour l'extension de l'union douanière aux 10 nouveaux Etats-membres de l'Union Européenne, M. Koumoutsakos a dit que "la signature d'un protocole signifie également qu'il doit être appliqué".
"La réponse de la Turquie à une obligation provenant d'une décision prise par l'UE le 17 décembre va de soi. La signature du Protocole constitue une obligation pour la Turquie qui doit y répondre d'ici le 3 octobre et l'échange de missives entre la Turquie et la Commission européenne signifie que le Protocole doit être paraphé. Toutefois, cela ne couvre pas l'obligation de la Turquie de signer le Protocole. Il est clair que quiconque signe un accord, reconnaît automatiquement que sa signature comporte certains résultats concrets. Signer signifie adopter une application concrète et une attitude concrète d'application".
En ce qui concerne la date d'application du Protocole, M. Koumoutsakos a déclaré ne détenir aucune information tout en soulignant qu'"il est trop tôt pour esquisser des délais et des moyens d'application du Protocole".
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