Le plus jeune Premier ministre de Grèce adresse un message d'unité après sa victoire aux législatives du 7 mars.

"Je suis dans la politique pour donner et je ressens l'obligation de répéter mon engagement personnel de donner toutes mes forces, pour tenir chaque chapitre du programme de Nea Dimokratia", a dit Costas Karamanlis, grand vainqueur des élections législatives qui avaient lieu ce dimanche en Grèce. Celui qui à 48 ans deviendra le plus jeune Premier ministre de Grèce, pour son discours prononcé tard dans la soirée depuis le palais Zappeion, à Athènes, a pris des accents… Karamanliens, qui n'étaient pas sans rappeler la dévotion au pays de son illustre homonyme, oncle et fondateur du parti.

"A partir de demain, nous nous mettons au travail. Avec modestie, dignité, courage et détermination, nous remettrons le citoyen au centre de la politique. Aujourd'hui, il n'y a pas de vainqueurs et de vaincus. Il n'y a qu'un vainqueur, c'est la démocratie et la Grèce, qui nous appelle à donner le meilleur de nous-mêmes. A partir de demain, peu importe ceux qui ont volté Nea Dimokratia ou pas, nous avançons tous ensemble. Il n'y a personne de trop", a conclu le Président de Nea Dimokratia.

Auparavant, M. Karamanlis a dessiné les contours de l'action du prochain gouvernement dont la priorité, a-t-il dit sera l'éducation et la culture, l'investissement dans le savoir et dans la nouvelle génération.

Au chapitre de l'économie, le développement et la création d'emplois figuraient déjà dans une place de choix dans le programme de Nea Dimokratia, et M. Karamanlis a plus particulièrement insisté sur la politique agricole qui devrait permettre à chaque agriculteur d'être "plus compétitif" ainsi que sur les services de santé où chaque citoyen devrait avoir "un accès égal à des services de haut niveau".

Concernant la politique étrangère, M. Karamanlis s'est engagé à donner une grande bataille pour une solution juste au problème de Chypre, tandis qu'il a exprimé son assurance que les Jeux Olympiques seront "les meilleurs et les plus sûrs qu'on a jamais connu", alors même qu'ils constituent "une grande occasion pour que la Grèce montre son visage moderne".