Le Premier ministre et président en exercice du Conseil Européen, Costas Simitis, dans une déclaration mardi sur la guerre en Irak et le Conseil Européen des 20-21 mars 2003, a regretté que "malgré les efforts persistants de la Présidence grecque, et des nombreux efforts qui ont été déployés, les espoirs d'éviter la guerre sont désormais vains".
"La crise de l'Irak, en dépit de l'importance qu'elle revêt pour la région et la communauté mondiale, n'affectera pas la marche de l’Europe. Je souligne, cependant, la nécessité pour les pays européens de décider, enfin, d'appliquer une politique extérieure et de défense commune, pour pouvoir agir efficacement dans leurs interventions internationales", a dit M. Simitis.
Il rappelle enfin que "le sommet européen se réunira normalement jeudi à Bruxelles. Il est évident que nous discuterons de la question de l'Irak. Nous débattrons cependant aussi de tous les sujets prévus qui préoccupent l'Union européenne et ses citoyens : la croissance économique, l'emploi, la cohésion sociale. Il est de notre devoir et c'est notre choix, de continuer de manière créatrice, malgré les circonstances difficiles et défavorables".