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En Grèce, des Israéliens, fuyant la guerre, tentent de retrouver un semblant de « vie normale »

Publié dans Le Monde le
Tslil, 29 ans, et Binyamin, 30 ans, originaires d'Israël, survivants du 7-Octobre, se recueillent devant une synagogue d'Athènes, à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, lundi 7 octobre 2024.
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Tslil, 29 ans, et Binyamin, 30 ans, originaires d'Israël, survivants du 7-Octobre, se recueillent devant une synagogue d'Athènes, à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, lundi 7 octobre 2024. PETROS GIANNAKOURIS / AP

Depuis le 7-Octobre, plusieurs centaines de familles israéliennes ont trouvé refuge en Grèce, un pays qui leur offre le choix entre plusieurs types de visas.« La réalité est devenue chaotique. Nous avons choisi de partir pour que nos enfants puissent avoir une vie normale », confie Haran Anjioni, qui a décidé depuis quelques semaines de s'installer sur l'île de Crète, en Grèce, avec sa femme et ses quatre enfants. Le 7 octobre 2023, la famille vivait dans un kibboutz du nord d'Israël, situé à seulement 7 kilomètres de la frontière avec le Liban. Le choc de l'attaque brutale du Hamas, « les cauchemars post 7-Octobre » et tirs de roquettes du Hezbollah ont poussé les Anjioni à déménager dès le lendemain dans un autre kibboutz du centre de l'Etat hébreu. « Depuis un an, nous avons déménagé plus de cinq fois. Quand le bail de notre dernière maison a pris fin, nous avons eu l'idée d'emmener toute la famille en Crète. Mais, cette fois, pas seulement pour de simples vacances », relate-t-il. Amoureux de la Grèce, où il a passé de nombreux congés, Haran Anjioni avoue que ce pays est « un choix parfait pour les Israéliens » : « Le climat méditerranéen et la nature sont les mêmes que ceux que nous connaissons. (…) Les Grecs sont incroyablement accueillants. Le pays se trouve à moins de deux…