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Tslil et Binyamin, originaires d'Israël et survivants du 7-Octobre, devant une synagogue d'Athènes, à l'occasion du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2024. PETROS GIANNAKOURIS / AP
Depuis le 7-Octobre, plusieurs centaines de familles israéliennes ont trouvé refuge en Grèce, un pays qui leur offre le choix entre plusieurs types de visas.
« La réalité est devenue chaotique. Nous avons choisi de partir pour que nos enfants puissent avoir une vie normale », confie Haran Anjioni, qui a décidé depuis quelques semaines de s’installer sur l’île de Crète, en Grèce, avec sa femme et ses quatre enfants. Le 7 octobre 2023, la famille vivait dans un kibboutz du nord d’Israël, situé à seulement 7 kilomètres de la frontière avec le Liban. Le choc de l’attaque brutale du Hamas, « les cauchemars post 7-Octobre » et tirs de roquettes du Hezbollah ont poussé les Anjioni à déménager dès le lendemain dans un autre kibboutz du centre de l’Etat hébreu.
« Depuis un an, nous avons déménagé plus de cinq fois. Quand le bail de notre dernière maison a pris fin, nous avons eu l’idée d’emmener toute la famille en Crète. Mais, cette fois, pas seulement pour de simples vacances », relate-t-il. Amoureux de la Grèce, où il a passé de nombreux congés, Haran Anjioni avoue que ce pays est « un choix parfait pour les Israéliens » : « Le climat méditerranéen et la nature sont les mêmes que ceux que nous connaissons. (…) Les Grecs sont incroyablement accueillants. Le pays se trouve à moins de deux…