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En Grèce, le gouvernement conservateur accusé de vouloir enterrer le scandale des écoutes

Publié dans Le Monde le

Deux ans après les révélations sur un vaste système d’espionnage visant des hommes politiques, des journalistes, des chefs d’entreprise, la Cour suprême grecque a décrété que les services de renseignement et donc le gouvernement n’étaient pas impliqués dans ce scandale. Une décision vivement…

En plein mois d'août, Athènes semble calme, et les députés ont déjà commencé à déserter le Parlement. Mais, le 30 juillet, la décision de la Cour suprême grecque de disculper les services de renseignement et le gouvernement actuel dans l'affaire des écoutes, surnommée par la presse le « Watergate grec », a réveillé la scène politique. Seuls quatre représentants de l'entreprise ayant commercialisé le logiciel espion Predator seront finalement poursuivis pour « avoir violé le secret de communications téléphoniques ». L'opposition, les victimes, la société civile sont vent debout.

Reporters sans frontières a « déploré la décision de la Cour suprême de blanchir le service de renseignement, sous l'autorité du premier ministre » et dénoncé une forme d'impunité. Le chef du principal parti grec de l'opposition de gauche Syriza, Stefanos Kasselakis, a souligné que « sa confiance en la justice grecque s'était brisée ». Le leader du Parti socialiste, Nikos Androulakis, lui-même victime d'une tentative…

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