Le Figaro
Les photographies sont édifiantes: la vie reprend à Varosha. Alors que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est rendu le 20 juillet dans la ville fantôme, qui symbolise la partition de Chypre depuis 1974, l'Institut de recherche en relations internationales (Ifri) publiée une étude sur «l'emprise sur Chypre-Nord» par la Turquie. Elle s'appuie notamment sur le traitement d'images satellites par Preligens, la société montante de l'écosystème de défense français. Grâce à des capacités d'intelligence artificielle, elle développe des moyens d'analyse de haute précision.
Depuis la fuite de ses habitants et son occupation par l'armée turque, la station balnéaire de Varosha est restée sous cloche. Mais rompant avec le statu quo, Recep Tayyip Erdogan et les autorités de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), reconnue uniquement par Ankara, ont décidé la réouverture de la ville. Depuis deux ans, l'activité s'y est intensifiée, comme le confirme Preligens, qui a détecté l'expansion du