"Sur ordre express (du Premier ministre), l'enquête va être accélérée au maximum", a déclaré à la presse le ministre en charge de la Protection des Citoyens, Michalis Chrysochoidis.
Le journaliste assassiné, Giorgos Karaivaz, qui travaillait pour la télévision privée Star et dirigeait le site d'actualités bloko.gr, a été tué par plusieurs balles devant son domicile à Athènes.
Selon une source policière, le journaliste de 52 ans a été visé par deux hommes sur une moto, qui ont tiré à 17 reprises, d'après les douilles retrouvées sur les lieux du crime.
Un meurtre qualifié de "crime de haine" par M. Chrysochoidis, qui a ajouté que "le statut de journaliste de la victime donne à l'enquête une importance particulière
Le meurtre a été condamné par la Commission européenne et le Conseil européen de sauvegarde des droits de l'homme (CESDH).
"Tuer un journaliste est un acte odieux et lâche", a tweeté vendredi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
"L'Europe défend les libertés. Et la liberté de la presse est la plus sacrée de toutes. Les journalistes doivent pouvoir travailler en sécurité (...) j'espère que les criminels seront...