Les modèles sont faits (aussi) pour être dépassés. En l'espace de deux jours ce week-end, à Londres, Stefanos Tsitsipas, vainqueur du Masters, le tournoi des « maîtres », qui réunit chaque fin de saison les huit meilleurs joueurs mondiaux, en a apporté la démonstration.
Samedi, en demi-finale, le Grec a fait tomber le Suisse Roger Federer. Dimanche, en finale, il a battu l'Autrichien Dominic Thiem, décrochant ainsi le premier grand titre de sa carrière.
Federer, Thiem… Quelques heures avant cette finale, remportée en trois sets (6-7, 6-2, 7-6), Stefanos Tsitsipas avait confié que ces deux joueurs comptaient beaucoup pour lui et ont été - voire sont toujours - une source d'inspiration.
Et si le premier lui semble difficilement imitable - « Ce que Roger fait, il n'y a que Roger qui puisse le faire » -, le second « a toujours été quelqu'un à qui je voulais ressembler, avait-il expliqué. J'essaie de jouer avec le même engagement que lui, la même volonté qu'il met quand il est sur le court. »
En finale dimanche, le Grec l'a démontré. Après un premier set très accroché, perdu au terme d'un tie-break, il a...