Les critiques émises par le Conseil de l'Europe et de nombreuses associations et organisations non gouvernementales (ONG), dont Amnesty International, n'auront pas suffi. Le Parlement grec a adopté, dans la nuit de jeudi 31 octobre à vendredi 1er novembre, un projet de loi controversée durcissant la législation sur les demandeurs d'asile.
Le texte a été voté sur le principe par la majorité gouvernementale de la droite Nouvelle Démocratie, les partis d'opposition de gauche ayant dénoncé les dispositions qui rendent plus difficile l'octroi de l'asile en Grèce.
Faisant face à l'augmentation du nombre de migrants et de réfugiés ces derniers mois, le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, au pouvoir depuis juillet, a annoncé le durcissement de la procédure pour l'octroi de l'asile.
Le premier ministre a réaffirmé, à la tribune du Parlement jeudi soir, sa volonté de « distinguer les réfugiés des immigrés », soulignant :
« Cette loi sur l'asile envoie un message clair : ceux qui savent qu'ils ne peuvent pas obtenir l'asile et entreprendront de venir pour rester dans notre pays, seront renvoyés dans leur pays et perdront l'argent...