Le vote visait à éteindre le conflit avec la Grèce. L'opposition estime que la faible participation disqualifie le résultat du référendum.
Les partisans du oui insistent sur les 90 % remportés, ses adversaires relèvent la forte abstention : un résultat en clair-obscur est né du référendum visant à changer le nom de la Macédoine, pour clore le conflit avec la Grèce et rapprocher ce petit pays de l'UE et de l'Otan.
Le Premier ministre social-démocrate, Zoran Zaev, a immédiatement lancé la prochaine bataille politique qui s'annonce incertaine : obtenir la majorité des deux tiers au Parlement pour ratifier l'accord et « confirmer la volonté de la majorité ».
Le chef du gouvernement social-démocrate et ses alliés des partis de la minorité albanaise ne disposent pas d'une telle majorité et devront donc compter sur le ralliement d'une dizaine de députés de l'opposition de droite (VMRO-DPMNE).
Participation faible
Selon des résultats quasiment définitifs, 91,39 % des Macédoniens qui ont pris part au référendum ont approuvé l'accord avec la Grèce visant à rebaptiser « République de Macédoine du Nord » leur petit Etat des Balkans. Mais plus que les 5...