L'île grecque de Lesbos était privée jeudi de médias locaux du fait d'une grève des journalistes contre des violences d'extrême droite les visant, sur fond de tensions alimentées par le confinement sur l'île de plus de 10'000 exilés.
L'appel au débrayage de 24 heures intervient alors qu'un homme devait être jugé dans la journée pour «diffamation» et «injures» après une plainte d'une journaliste à laquelle il s'en était pris sur les réseaux sociaux.
Devant le tribunal
Le tribunal de Mytilène, chef-lieu de Lesbos, a finalement décidé de suspendre l'audience jusqu'au 22 janvier, après un recours de l'accusé qui a invoqué des raisons de santé.
La plaignante, Anthi Pazianou, du cas de laquelle s'est saisie le Conseil de l'Europe, avait dénoncé une attaque contre une fillette de neuf ans, prise à tort par ses agresseurs pour une réfugiée.
Harcelement