Les créanciers de la Grèce sont de retour à Athènes pour discuter des réformes. Le FMI veut que l'Allemagne accepte une restructuration de la dette du pays.
Après les révélations du week-end, l'ambiance sera sans aucun doute électrique aujourd'hui à Athènes où se retrouvent les créanciers de la Grèce pour discuter de son programme de réformes . La publication, par Wikileaks, samedi, d'une conversation téléphonique du 19 mars dernier entre Poul Thomsen, le responsable pour l'Europe du Fonds monétaire international et Delia Velculescu, chef de la mission du FMI en Grèce, suggère que l'institution multilatérale veut mettre la pression sur Angela Merkel et les Européens pour qu'ils acceptent une restructuration de la dette grecque. Le FMI craint en effet que la question du Brexit ne paralyse l'Union européenne au deuxième trimestre. Et il espère que la pression imposée par la crise des réfugiés poussera la chancelière à prendre une décision sur la Grèce. Poul Thomsen explique à sa collègue?: «?Nous dirions, regardez, Madame Merkel, vous devez réfléchir à ce qui est le plus coûteux?: continuer le programme sans le FMI ou accepter de soulager la dette de la Grèce pour que...