Le gouvernement grec a commencé vendredi à défendre sa dernière proposition d'accord aux créanciers, devant les députés réunis en commission parlementaire, alors que des membres de la majorité ont exprimé leurs divergences dans une déclaration très dure prônant une sortie de l'euro. "Je vous appelle à soutenir l'effort du gouvernement en vue d'un accord", a lancé aux parlementaires Dimitris Vitsas, député Syriza (la gauche radicale au pouvoir) qui a pris la parole au nom de la majorité devant la commission qui examine en procédure d'urgence l'offre déposée jeudi soir par Athènes.
Après ce premier examen en commission prévu jusqu'en début de soirée, les 300 députés grecs devraient se réunir pour donner leur feu vert au gouvernement pour qu'il négocie avec les créanciers sur ce paquet de réformes. Un vote est envisagé aux alentours de minuit heure locale (22h00 GMT), et dans tous les cas avant la réunion des ministres des Finances prévue à Bruxelles samedi.
M. Vitsas a reconnu que certaines mesures proposées par Athènes pour satisfaire les créanciers "pourraient avoir un effet récessif", "mais nous sommes là pour l'éviter", a-t-il ajouté, soulignant que ces...