Les recherches étaient en cours dimanche sur la rivière Evros, séparant la Turquie de la Grèce, en Thrace, pour retrouver quatre migrants dont trois enfants dont le canot a fait naufrage la veille, a indiqué la police grecque.
La Grèce veut «assouplir les conditions» de vie des migrants et réfugiés vivant dans des camps insalubres sur ses îles de la mer Égée, où le flux a «doublé» cet été, a indiqué mardi le ministre de la Politique migratoire.
Ils veulent dénoncer la surpopulation. Les employés du camp migratoire de Moria à Lesbos, la plus peuplée des îles grecques, ont annoncé vendredi 7 septembre une grève du zèle à partir de samedi, et un arrêt de travail lundi.
Rivière tumultueuse qui marque la frontière entre la Turquie et la Grèce, à 75 kilomètres de la ville d'Edirne, en Thrace orientale, l'Evros est l'une des portes d'entrée des migrants en Europe.
Seize personnes se sont noyées et trois étaient portées disparues samedi après un nouveau naufrage de migrants en mer Egée, le plus meurtrier depuis l'accord UE-Turquie conclu il y a deux ans dans le but de tarir les arrivées de réfugiés en Europe en provenance des côtes turques.
La Grèce espère que la situation au camp d'Idomeni, à la frontière avec la Macédoine, «va s'arranger d'ici la semaine prochaine», a indiqué samedi un responsable grec chargé de la coordination du flux migratoire. Quelque 14'000 réfugiés y sont bloqués.
La nouvelle proposition soumise par le gouvernement grec à ses créanciers a fait renaître l'espoir qu'un accord puisse être conclu in extremis pour permettre le maintien du pays dans la zone euro. Le parlement grec a commencé à l'examiner vendredi 10 juillet.
Le gouvernement grec a commencé vendredi à défendre sa dernière proposition d'accord aux créanciers, devant les députés réunis en commission parlementaire, alors que des membres de la majorité ont exprimé leurs divergences dans une déclaration très dure prônant une sortie de l'euro.