« Un programme sérieux et crédible. » C'est en ces termes que le président de la République, François Hollande, a qualifié vendredi 10 juillet le nouveau plan de réformes proposé la veille par la Grèce à ses créanciers. « Ils montrent une détermination à rester dans la zone euro, les discussions doivent reprendre avec une volonté de conclure », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron, en visite à Madrid, s'est, lui, dit « raisonnablement optimiste concernant un accord sur la Grèce », soulignant que « des avancées majeures [avaient] été faites ces derniers jours ». Il a conclu en déclarant que « l'amplitude des réformes grecques pourrait répondre aux attentes européennes ».
Sur Radio Classique, Harlem Désir, secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes, a comme François Hollande salué un « ensemble sérieux, crédible, global » de réformes portant « sur la modernisation de l'administration, de l'Etat, de l'économie en Grèce ». « C'est un moment très important pour la Grèce, mais aussi pour l'Europe », a-t-il estimé, avant d'encourager l'Europe à être « au côté de ce pays » et lui...