«Les choses ont un peu changé». Alors que le «non» grec au plan d'aide européen, dimanche, a provoqué un véritable tremblement de terre dans la zone euro, nombre de responsables politiques affichent des visions divergentes quant au traitement à accorder à la Grèce. Ainsi, à l'image du couple exécutif, c'est au sein même du Front national, pourtant prompt à afficher son europhobie, que l'on semble désormais plus timoré.
Le vice-président du parti, Florian Philippot, qui expliquait le 29 juin dernier vouloir «que les Grecs mettent fin à l'euro», semble notamment avoir revu sa position. «Il y aura un temps d'adaptation, mais le redressement ira assez vite, dès le mois d'août», analysait-il effectivement, estimant a contrario aujourd'hui, dans Le Monde, qu'il «faut éviter le scénario» où les Grecs seraient «jetés en dehors de l'euro».
Marine Le Pen favorable à la «suppression d'une partie» de la dette
Un léger revirement, que le numéro deux du parti d'extrême-droite explique tout en restant prudent: «Nous étions dans des discussions préréférendaires. La situation évolue d'heure en heure, nous ne connaissons pas tous les tenants et aboutissants des...