Une nouvelle fois, les Grecs ont voté contre Angela Merkel. Le succès du non dimanche soir est une défaite pour la chancelière allemande, qui incarne plus que d'autres les politiques d'austérité et l'intransigeance des créanciers face à Athènes. Déjà, en janvier, l'élection d'Alexis Tsipras, qui avait fait d'elle la cible de ses campagnes, avait été perçue comme une victoire «contre l'Allemagne». Pour autant, la chancelière n'est pas affaiblie dans son propre pays, qui fait bloc derrière elle contre la Grèce.
«Avec le refus des règles du jeu européennes, des négociations sur des programmes d'aide chiffrés en milliards sont difficilement envisageables.»
Le leader du SPD ...
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