Christos Geovanopoulos (g), responsable du projet de l'aqueduc d'Hadrien à la municipalité de Halanadri, et Yannis Dafnos, géologue, entrent dans un bassin de décantation faisant partie de l'aqueduc d'Hadrien, à Chalandri, dans la banlieue d'Athènes, le 27 janvier 2025 - Angelos TZORTZINIS - Chalandri (AFP)
Athènes - Dans la banlieue d'Athènes, des ouvriers ont installé une pompe à eau sur les parois d'un puits antique
Dans une capitale grecque aux températures estivales caniculaires, l'eau recueillie sera utilisée dès l'été « pour nettoyer ou irriguer parcs et jardins », dit Katerina Apostolopoulou, responsable du projet de la société publique de distribution d'eau d'Athènes, Eydap et de la mairie de Chalandri. Ce puits, de plus de 20m de profondeur, fait partie d'un réseau d'environ 300 puits de l'aqueduc d'Hadrien, achevé en 140 de notre ère, explique le géologue Yannis Dafnos en soulevant le lourd couvercle en fer.
Lié à « un canal situé sous l'aquifère, ce puits recueille l'eau infiltrée du sol », poursuit le scientifique. La pompe permet de transférer le liquide dans une citerne récemment construite. « C'est une façon d'économiser l'eau potable », explique Katerina Apostolopoulou, rappelant que jusqu'ici il n'y avait pas de réseau d'eau non potable à Athènes. Comme d'autres pays méditerranéens, la Grèce est frappée chaque été par une sécheresse prolongée entraînant de violents incendies de forêt.
Chaleur. Athènes, capitale de béton, souffre particulièrement de ces températures élevées qui peuvent dépasser les 40°C. L'an dernier, l'Eydap a multiplié les avertissements aux…