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Frises du Parthénon: please finish the job

Publié dans Le Temps le
Frises du Parthénon: please finish the job.

CHRONIQUE. Cela fait des décennies que la Grèce réclame à Londres les frises du Parthénon – «Elgin Marbles» en anglais, du nom de l’ambassadeur britannique qui les fit enlever et envoyer au British Museum en 1801-1802. Notre chroniqueur Metin Arditi a la solution

Le vol des frises1 min. de lecture

Cavalier seul

Tous les lundis, l'écrivain Metin Arditi partage ses indignations, ses coups de griffe et ses coups de cœur dans un court billet intitulé «Cavalier seul»

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Le vol des frises et des métopes du Parthénon constitue le plus grand acte de brigandage artistique de l'Histoire. Que des œuvres d'art soient exposées dans un pays qui n'est pas le leur, oui! La Vénus de Milo a toute sa place au Musée du Louvre, tout comme la Victoire de Samothrace. Ces pièces constituent, pour la Grèce, la plus belle des ambassades. Mais pour ce qui est des frises du Parthénon, l'œuvre d'art, ici, est le Parthénon lui-même. Les frises n'en sont que des fragments, arrachés avec la sauvagerie du bandit pressé d'accomplir son forfait par un voyou, Lord Elgin. Depuis plus d'un siècle, la Grèce réclame leur restitution à des gouvernements britanniques qui trouvent mille raisons spécieuses pour la refuser. Voilà que soudain le British Museum, receleur en chef, entre en matière…