Un dernier appel, une dernière main tendue, comme une bouteille à la mer. Depuis l'arrivée au pouvoir du leader de la gauche radicale (Syriza), Alexis Tsipras, François Hollande tente de jouer les «intermédiaires», les «traits d'union» ou les «facilitateurs» - les mots fleurissent à l'Élysée. Jusqu'à présent, en vain. Lundi matin, à l'issue d'un conseil restreint qui a réuni à l'Élysée les ministres concernés (Économie, Finances, Affaires européennes), le chef de l'État est descendu lui-même dans la cour de l'Élysée pour «regretter» la décision du premier ministre grec de rompre les négociations, tout en se disant «disponible» pour aider à la reprise du «dialogue».
Comme ses partenaires, le chef de l'État a été surpris et agacé par l'annonce du référendum, dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les négociations étaient, selon ...