Rarement un Conseil européen aura été aussi attendu et incertain. Jeudi 25 et vendredi 26 juin, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (UE) se retrouvent à Bruxelles pour discuter officiellement d'immigration, du référendum promis par David Cameron pour maintenir, ou non, son pays dans l'Union européenne, de l'avenir de la zone euro, de défense et du numérique. Mais il est quasiment certain que l'actualité grecque va également s'inviter à la table des dirigeants européens, faute d'accord à ce stade entre Alexis Tsipras et ses créanciers. Tour d'horizon d'un conseil explosif.
- La bataille des migrants
La discussion doit être abordée en ouverture du conseil, à 16 heures, jeudi, et elle pourrait durer jusque tard dans la soirée. Les dirigeants européens doivent en effet tenter de trouver une réponse commune à la vague de migrants frappant à leurs portes via la Méditerranée, ou les Balkans. Jusqu'ici, chaque Etat a eu tendance à jouer sa propre partition, quitte à se renvoyer les migrants dans des conditions peu glorieuses.
En réaction à la multiplication des drames en Méditerranée, la Commission européenne a proposé...