Le gouvernement d'Alexis Tsipras, très soutenu par les Grecs, se préparait, dimanche 15 février, pour l'Eurogroupe de lundi, dont le sort du pays dépend, avec la volonté de tout faire pour trouver un accord, sans pour autant annoncer des concessions.
« Notre position, fondée sur la logique, est forte, et conduira à un accord, même à la dernière minute, voire après la dernière minute », a assuré dans une interview au quotidien Kathimerini dimanche le ministre des finances, Yanis Varoufakis.
Selon M. Varoufakis, tant les Grecs que le reste de l'Union européenne « feront tout ce qu'il faut pour éviter un résultat qui affaiblisse l'unité de la zone euro ». Le ministre se dit convaincu que « l'Europe sait conclure des accords honorables à partir d'honorables désaccords ». Il a évoqué un niveau d'optimisme « important » à la veille de la réunion des dix-neuf ministres des finances de l'Eurogroupe.
La Grèce et ses partenaires européens ont convenu qu'il lui fallait un « plan national de réformes » pour régler certains problèmes économiques qui durent depuis des décennies dans le pays, a déclaré dimanche...