Environ 660 départs de feu, recensés en dix jours, ont brûlé près de 50.000 hectares en Grèce. Les scientifiques évoquent des conditions climatiques «extrêmes» pour l'environnement.
Entre la régression des forêts, celle des cultures et la surchauffe des villes, l'écosystème grec apparaît en danger selon des experts. Près de 50 000 hectares ont disparu dans les incendies depuis le début du mois de juillet.
Des évacuations ont été ordonnées à Nea Anghialos, une localité du centre-est de la Grèce proche de Volos en proie au feu, après une explosion dans un entrepôt de munitions, a déclaré à l'AFP le porte-parole des pompiers, Yannis Artopios.
La Grèce fête cette semaine la réouverture de ses musées et de ses plages privées, alors que les terrasses des cafés et restaurants accueillent du monde depuis le 3 mai.
La date est fixée. Si la Grèce arrive à contenir le nombre de cas quotidiens de Covid-19, le gouvernement prévoit de lancer la saison touristique le 14 mai avec, en ligne de mire, les vacances d'été. Certains jugent la date prématurée ?