Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a soufflé samedi le chaud et le froid sur la crise grecque, haussant le ton contre le FMI et Wolfgang Schäuble, mais s'affirmant confiant dans un accord à terme avec les créanciers.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a appelé samedi le Fonds monétaire international et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble à cesser de «jouer avec le feu», imputant à leurs positions le blocage actuel sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers.
Un mot a réapparu: Grexit. L'influent quotidien populaire allemand l'a même remis en une au mois de janvier, attestant qu'à Berlin l'idée de voir la Grèce sortir de la zone euro n'avait pas totalement été oubliée.
Le spectre d'une sortie de l'Euro revient hanter la Grèce. Quelques jours après la réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe à Bruxelles jeudi dernier, le représentant allemand a exhumé le scénario du « Grexit » : une sortie de la Grèce de la zone Euro.
Taire les divergences et donner confiance. La Journée de l'Europe semble avoir inspiré les ministres des Finances des pays de la zone euro réunis lundi à Bruxelles pour sortir la Grèce de l'impasse.
Alors que la crise migratoire, malgré l'accord de l'Union européenne avec la Turquie, se poursuit et que de nouvelles - et lourdes - responsabilités vont être attribuées à la Grèce, le pays doit toujours mener des négociations serrées avec ses créanciers.
Les Allemands n'ont pas oublié le doigt d'honneur de Yanis Varoufakis. Qu'il soit vrai ou faux, ce geste a été le symbole d'un violent bras de fer budgétaire entre Berlin et Athènes qui s'est achevé par la démission de l'ancien ministre grec des Finances en juillet dernier.