Aller au contenu principal

Ça s'est passé en 2015 : Menacé de Grexit, Tsipras est rentré dans le rang

Publié dans Les Echos le
Au soir de sa victoire électorale, le 25 janvier 2015, le jeune et charismatique leader de Syriza Alexis Tsipras pensait sincèrement pouvoir imposer ses vues à ses partenaires européens. Qui ne l'ont pas entendu de cette oreille. - AFP
Légende

Au soir de sa victoire électorale, le 25 janvier 2015, le jeune et charismatique leader de Syriza Alexis Tsipras pensait sincèrement pouvoir imposer ses vues à ses partenaires européens. Qui ne l'ont pas entendu de cette oreille. - AFP

Il aura fallu six mois aux créanciers de la Grèce pour faire comprendre à Alexis Tsipras qu'il n'a pas d'autre choix que de poursuivre le programme d'austérité de ses prédécesseurs. Sauf à être expulsé de la zone euro.

Lorsqu'il arrive au pouvoir fin janvier, Alexis Tsipras , le jeune et charismatique leader de Syriza, le parti de la gauche radicale en Grèce pense sincèrement pouvoir imposer à ses partenaires européens un moratoire puis une réduction de la dette et un plan de relance de l'économie . Ne vient-il pas de remporter les suffrages d'une majorité de Grecs qui veulent en finir avec l'austérité ?

Les dirigeants européens ne l'entendent cependant pas de cette oreille. Ils vont faire bloc derrière l'Allemagne et son intraitable ministre des Finances, Wolfgang Schäuble , pour refuser la moindre faveur à celui qui est considéré d'abord comme un ennemi politique. La dette grecque, en outre, n'est plus considéré comme «?systémique?» ce qui rend marchés et gouvernements plus sereins vis à vis d 'un éventuel «?Grexit?» . Le bras de fer va durer des mois. De février à juillet vont se succéder à un rythme effréné «?eurogoupes?» des ministres des Finances et...

Explore