Les participants à la réunion de l'Eurogroupe de samedi devant décider sur sort de la Grèce exigent une mise en place effective des réformes proposées en échange d'un sauvetage financier, certains doutant de la fiablité d'Athènes.
"Le plus gros problème c'est la confiance", a déclaré le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem à son arrivée à la réunion à Bruxelles, alors que certains pays doutent ouvertement de la sincérité d'Athènes.
"Est-ce qu'on peut faire confiance au gouvernement grec pour qu'il fasse ce qu'ils promettent dans les prochaines semaines, mois ou années ?", s'est interrogé M. Dijsselbloem.
De son côté, le grand argentier allemand Wolfgang Schäuble a prédit des négociations "extrêmement difficiles".
Plusieurs autres faucons européens sont montés au créneau pour descendre en flammes les propositions grecques.
"Plusieurs gouvernements, dont le mien, ont de sérieux doutes sur l'engagement du gouvernement grec et sur sa capacité à mettre en oeuvre" a estimé le secrétaire d'Etat aux Finances néerlandais Eric Wiebes.
"Les propositions auraient été bonnes dans le cadre du deuxième programme d'aide, mais j'ai peur qu'il...