Le chancelier autrichien Werner Faymann a accusé dimanche la Grèce de se comporter "comme une agence de voyages" en laissant passer librement les migrants vers l'ouest de l'Europe, dans une interview à la presse autrichienne.
L'Autriche souhaite que les migrants pris en charge à leur arrivée en Grèce par l'agence européenne aux frontières Frontex puissent être directement renvoyés en Turquie, a déclaré samedi le chancelier autrichien social-démocrate Werner Faymann à la presse.
Le gouvernement allemand s'est abstenu vendredi de commenter les dernières propositions de réformes avancées par Alexis Tsipras. Une attitude qui tranche avec l'optimisme manifesté par Paris et Rome.
«Nous arrivons à un moment critique pour la Grèce et la zone euro», a résumé le ministre britannique des Finances, George Osborne, à son arrivée à une réunion mardi avec ses homologues européens à Bruxelles. «Je demande à toutes les parties d'aboutir à un accord.
À l'ouverture de la séance lundi matin, les actions des banques grecques ont de nouveau dévissé, entre 10% et 15%, tandis que le taux des emprunts d'État grecs à dix ans se propulsait de 9,7% à 10,5%.