«Nous arrivons à un moment critique pour la Grèce et la zone euro», a résumé le ministre britannique des Finances, George Osborne, à son arrivée à une réunion mardi avec ses homologues européens à Bruxelles. «Je demande à toutes les parties d'aboutir à un accord. Ne pas en avoir aurait des conséquences sévères pour l'économie et la stabilité financière».
Même son de cloche pour le chancelier autrichien. Le social-démocrate Werner Faymann a appelé mardi Athènes à «ne pas jouer» avec le risque d'une sortie de l'euro, soulignant la possibilité de «contagion» pour d'autres pays.
Pour les analystes de Commerzbank, le risque d'un «Grexit» est désormais d'un sur deux. Ces craintes ont fait grimper les taux d'emprunt de la Grèce au-dessus de 10% dans la matinée. Mais les tensions semblaient s'apaiser à la mi-journée.
Deux échecs
En moins d'une semaine, les...