« Quand on a dû mal à s'endormir dans notre pays, on ne compte pas les moutons, mais les réunions de l'Eurogroupe », s'amuse Ilias. Comme la majorité des électeurs du sud du Péloponnèse, l'élégant avocat de 36 ans n'a pas voté pour Syriza aux dernières élections.
Elle est au coeur de la crise grecque. La dette de 176% du PIB (soit 322 milliards d'euros) qui condamne le pays à une éternelle austérité pour la rembourser. Et c'est l'une des grandes promesses d'Alexis Tsipras.
Plusieurs milliers de personnes se sont regroupées pour un rassemblement qui doit durer toute la soirée, place Syntagma. Des vendeurs ambulants distribuent des drapeaux grecs, européens et des sifflets. Des militants communistes chantent déjà des slogans.
C'était une des promesses électorales du premier ministre Alexis Tsipras et du nouveau gouvernement de la gauche radicale Syriza en Grèce. Promesse tenue.
Alexis Tsipras, 40 ans, dirigeant de la gauche radicale Syriza arrivée en tête des législatives, a été désigné ce lundi Premier ministre de Grèce après avoir prêté serment auprès du président de la République Carolos Papoulias, selon des images diffusées par la télévision publique Nerit.
"Historique" : tel est le qualificatif employé par Syriza, le parti anti-austérité de la gauche radicale grecque pour qualifier sa victoire aux élections de dimanche 25 janvier.
Les Grecs ont délivré dimanche 25 janvier un message sans appel à leur gouvernement. Ils ont donné une très large victoire à Syriza, parti de gauche radicale d'Alexis Tsipras, décidé à contester l'austérité imposée par l'UE.