Le président de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, a critiqué le premier ministre d'avoir "un agenda caché", et demandé aux électeurs de lui adresser un message de contestation au 2e tour des élections territoriales de dimanche, dans des déclarations jeudi de Chios (Nord-Est de l'Egée) et appelé à "voter l'espoir".
Venu pour soutenir la candidature de M. Voyatzis à la Région du Nord de l'Egée, M. Samaras a déclaré que "après le chantage et le bluff du 1er dimanche (des élections), M. Papandréou change une fois encore de ligne de mire, et se souvient du caractère territorial de ces élections".
Le même jour, le porte-parole de la ND, Panos Panagiotopoulos, a également soutenu que le premier ministre n'a pas saisi le message du 1er tour des élections, et c'est pour cette raison, a-t-il ajouté, qu'"il faut que dimanche prochain le message soit encore plus fort pour qu'il (Georges Papandréou) comprenne qu'il faut réellement un changement de voie, un changement réel de politique".
"Votez l'espoir", a lancé comme message le président de la ND, Antonis Samaras, en vue du 2e tour des élections territoriales de dimanche, soulignant que ce 2e tour de scrutin constitue un "moment politique suprême" et que ces élections furent dès le départ des élections politiques et à présent "encore plus politiques", à savoir ayant une portée bien au-delà de simples élections régionales et locales.
Il est désormais confirmé, a ajouté M. Samaras, que le Mémorandum fut une erreur et qu'il "n'a pas été rentable économiquement, mais injuste socialement", dénonçant que tous les indices ont échappé à tout contrôle et que malgré les sacrifices imposés par le gouvernement, le déficit n'a pu être réduit que très peu.
"Et ils (le gouvernement) préparent à présent de nouvelles mesures extraordinaires qui à leur tour ne donneront pas de résultats, mais feront encore plus de tort", a affirmé M. Samaras, avertissant que ni la société ni l'économie ne pourront l'endurer.
"A présent donc, la liste M. Papandréou, changez de voie doit sortir encore plus renforcée des urnes", a insisté M. Samaras, situant l'enjeu entre "avoir des chefs de région qui porteront la pression du Mémorandum sur les citoyens ou des chefs de région qui porteront la pression des citoyens sur le gouvernement" et rappelant que la ND avait demandé dès le départ un "vote d'espoir".
i-GR/ANA-MPA